Lac TITICACA HOURRA!! BOLIVIE YOUPI!!

La pause à Cusco fût plus longue que prévu mais bon, on est en vacances après tout, non?...

La route jusqu'à la frontière Bolivienne est marquée par:

des interminables lignes droites

               - du plat, et ça c'est une bonne nouvelle!!
 

               - du vent, et de face en plus!!!

encore un sauvetage de mouton par Samy

 

         
 

un soupçon de paysages Boliviens avec la Cordillière Real

             

et des bonnes journées de vélo!

            A 4000m d’altitude, en fin de journée de vélo, nous profitons d’un site de bains thermaux en plein cœur des montagnes. L’eau est si chaude que nous avons des sensations de brûlures aux orteils !! La source d’eau chaude provient du soit disant plus petit volcan du monde. En effet, il mesure 3m de haut et grandit de 2cm par an.

En haut du volcan

 Au « sommet » se trouve un cratère où se forme une petite lagune de 20cm de profondeur et de 6cm de diamètre. L’eau qui jaillit oscille entre 52 et 57° et arrive dans les piscines en atteignant la température maximale de 42°.

 

Un midi, alors que nous pensions pouvoir manger dans un village qui en fait n'était pas sur la route principale mais à environ 15km de celle-ci(merci la carte!!), nous nous enfonçons dans un chemin et allons demander à une maison si les habitants peuvent nous dépanner d'un repas et c'est tout naturellement que la dame nous offre une de nos meilleures soupes Péruviennes!!
 

A notre arrivée à Puno, c'est le lac Titicaca (prononcé "Titirrarra") qui nous tend les bras et qui marque la fin de notre voyage au Pérou. Quelques chiffres pour cette étendue d’eau qui est le plus haut lac navigable du monde. Altitude : 3808m, profondeur min : 15m, profondeur max : 274m, longueur max: 200km, 15 fois le lac Léman, température : 9°, 55% du lac appartient au Pérou et 45% à la Bolivie.

Nous "sautons" dans le bateau qui nous emmène jusqu'aux îles Uros. On aurait peut-être été plus vite à la nage car notre bateau tombe en panne et nous faisons un bout de chemin avec la seule force des bras du capitaine qui poussent sur son grand bâton pour nous faire péniblement avancer... Pour finir la traversée, un petit bateau à moteur nous amène jusqu'aux îles. Ce sont des îles flottantes (54 au total) où vivent des communautés indépendantes à la vie plutôt rudimentaire et originale : leurs îles sont construites grâce à du roseau et amarrées pour éviter qu'elles ne dérivent. L'île que nous visitons est composée de 4 maisons elles aussi fabriquées en roseau, où y vivent 4 familles, autant dire que l'espace vital est plutôt restreint car l'île ne fait pas plus de 150 m2. On marche donc sur du roseau avec quelques fois la sensation que notre chaussure va être mouillée...

Les îles

 
Les habitants parlent une autre langue que l'espagnol (aymara) et se déplacent d'une île à l'autre grâce à des petits bateaux à moteur ou bien avec leurs constructions en roseau et bouteilles plastiques recyclées. Ne vous y trompez pas, les habitants ne sont pas si marginaux que ça car les maisons possèdent des panneaux solaires et il y a même un accès internet!

Le 31 Août, nous passons la frontière Bolivienne et rejoignons Copacabana, 1^ère ville en Bolivie !! Ici, c’est un peu une station balnéaire : nombreux restos en bordure de lac, beaucoup d’hôtels et surtout surtout des touristes venus visiter les quelques îles environnantes !! Pour nous, ce sera canöé sur le lac Titicaca et farniente en terrasse…

 

Nous traversons le lac grâce à un bateau pour rejoindre l’autre côté de la rive. Ici, nous retrouvons les mouettes (si, si !!) qui s’en donnent à cœur joie avec les poissons !!

Les premiers kilomètres sur le sol Bolivien nous amènent dans des villages désertiques. Je me demande si c’est parce qu’on est dimanche ou si ce sera comme ça tout le temps ?...

Non contents d’arriver à La Paz, la capitale la plus haute du monde (elle culmine entre 3200 et 4000m d’altitude), nous roulons d’abord dans la grande périphérie où se situent les quartiers pauvres. Arriver dans une capitale à vélo n’est pas de tout repos. Il faut tout d’abord essayer de se repérer, puis faire attention aux multiples bus et combis qui te font des queues de poisson et s’arrêtent sans prévenir et enfin éviter d’écraser les piétons qui traversent. Tout ceci en tentant de ne pas s’étouffer avec la pollution !! Une fois qu’on a passé ça, on atteint les hauteurs de la ville avec une vue imprenable puis, on s’engouffre dans le centre.

La Paz

 

Nous sommes actuellement à la "casa de ciclistas" (maison des cyclistes), adresse connue de tous les cyclotouristes arrivant à La Paz. Ici, ambiance convivale et nombreuses rencontres et échanges entre les voyageurs de tout pays. Nous allons y rester quelques jours pour ensuite descendre vers le sud de la Bolivie.